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30 juin 2016

Chronique - La 5e Vague (R. Yancey)



595 pages
Edition R.Laffont
Je le conseille aux: férus de dystopie de qualités ; aux amoureux d’intrigues bien ficelée.
Je le déconseille à : Euh? Vraiment, je dois le déconseiller? Bah à ceux qui n’aime pas les livres géniaux alors…
Ma note 7/8
Résumé 1re Vague : extinction des feux. 2e Vague : déferlante. 3e Vague : pandémie. 4e Vague : silence.


La 5e Vague arrive...
À l'aube de la 5e Vague, sur une autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper... Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés.
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce qu'elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son ultime espoir de sauver son petit frère. Du moins si Evan est bien celui qu'il prétend.


Cassie à vu son monde se disloquer peu à peu, par vagues. Les Autres ont prit possession de la terre et la quasi totalité de la population a succombé à son ennemie invisible. Personne ne sait à quoi il ressemble. Cassie ne peut faire confiance à quiconque, pourtant elle doit sauver son frère, quelles que soit ses convictions.


Ce livre fut une claque. Je l’ai commencé il y a plus d’un et demi. Je n’arrivais pas à rentrer dedans et j’ai décidé de le mettre de côté. De nouveau, j’avais envie de m’y atteler mais j’avais peur que mon ambition retombe comme un soufflet.
MAIS, ENFIN, je me suis lancée (ou relancée)! Et… Pwieh !! Aww! Me*** quoi.
J’ai aimé la 5e vague, que dis-je, j’ai adoré la 5e Vague!
Je crois que beaucoup d’entre nous sont rodés en ce qui concerne la dystopie, c’est le genre à la mode et je suis le mouvement. On en voit beaucoup, des plus ou moins bonnes et même si on ne se lasse pas, nos lectures ne sortent pas toujours du lot.


Euh Mathilde, tu n’es pas dans le vrai là!
Oh oui, pardon “La 5e Vague” sort du lot, franchement.


Je n’étais pas forcement une adepte de l’extraterrestre et des œuvres qui se centre autour de ce thème là en général (les films également). Rick Yancey m’a convaincu. Je n’ai pas eu à poser mon livre en me demandant “ Non mais c’est quoi ce bordel!”, chose qui m’est beaucoup arrivé avec l’industrie du cinéma. Je trouve le sujet bien amené, avec une bonne intrigue qui vous tiens jusqu’au bout (et plus les pages se tournent et plus j’avais envie de les tourner).
J’ai été surprise en voyant que l’auteur avait décidé d’alterner les points de vu dans les différentes parties. En lisant le résumé je pensais que l’on suivrait exclusivement Cassie… Mais non ! Et c’était vraiment cool. Enfin, à chaque fois qu’on changeait de personnage j’avais envie de balancer l’auteur contre un mur parce que voulais la suite (bon sang!). Mais ces histoires entremêlées forment au final un tout. Tout le long je cherchais des liens, des trucs qui pouvaient se comprendre d’une narration à l’autre et j’adore ça! Souvent je m’attache à un fil conducteur plus qu’un autre dans une histoire, une chose qui me force à terminer plus qu’une autre. Et bien ce ne fut pas le cas dans la 5e Vague, j’avais une multitude de petits intérêt (à m’en faire tourner la tête).
Les personnages sont vraiment attachants, j’ai découvert des personnalités et je me suis plusieurs fois demandée comment j’aurais tourné si un cataclysme pareil arrivait sur la terre (bon sang, je crois que je n’aurais pas fait long feu!). Bizarrement - ou pas - j’ai une un intérêt très particulier pour Zombie, plus que j’ai pu en avoir pour Cassie (que j’ai aimé hein) ou pour Evan (devant lequel je me suis extasiée quoi…). Les premières pages qui étaient de son point de vu m’ont un peu dégoûtées (Bah oui ! J’étais à fond dans l’histoire de Cassie, j’étais dedans et BAM !! Zombie blabla … (Bord** de m****). En fait j’ai vu quelque chose en plus avec lui, une face différente de cette fin du monde et un personnage qui n’est pas tout à fait héroïque mais un quand même un peu. On a le droit à des êtres lambda transformés en héros et à des petites starlettes malmenées (si je peux m’exprimer ainsi).


EN BREF c’est un très bon livre dystopique, qui m’a convaincue et ma fait carburer à l’adrénaline. Un livre qu’il faut lire pour son font, pour sa surface et pour style.


Bande annonce de "La 5e Vague" VOST


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