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3 juin 2016

Chronique - Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers (Benjamin Alire Saenz)




368 pages
Editeur VF: Pocket jeunesse  
Editeur VO: Simon & Schusters
Nom VO : Aristote and Dante discover the secrets of the universe
Ma note: ⅞
Je le conseille à : ceux qui aime être surpris par un livre.
Je le déconseille si: vous avez absolument besoin d'une intrigue mirobolante.
Résumé Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.


On découvre Aristote, alias Ari, un garçon qui donne l’impression d’avoir été jeté dans un endroit dont tout lui est inconnu. Il ne se sent pas à sa place, ne sait pas qui il est, contrairement à Dante qui semble partout chez lui et avec qui il se prend d'amitié.
Ma lecture fut fort laborieuse, non pas que ce livre m’ait complètement déplu, bien au contraire, mais je n’étais pas d’une humeur favorable. Il a traîné, longtemps, sur ma table de nuit. Je repoussais ma lecture. Béni fut alors le sommeil qui ne voulut pas arriver parce que grâce à lui, Aristote et Dante fut avalé d’une traite. Une fois prise dedans, impossible de s’en détacher, un peu comme une toile d'araignée quoi (le côté désagréable en moins of course).
Le titre du livre m’avait un peu refroidi au première abord, un peu trop pompeux, trop présomptueux… Mais la couverture, qui est tout simplement à tomber, m’a convaincu ( à force de la voir tourner sur la blogo!). Je ne regrette pas. Vraiment pas.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, à part être déçue (il avait tellement d’avis positifs …). Il n’en fut rien. J’ai découvert une petite perle. Je ne pense pas qu’on ait l’occasion de lire un livre comme celui-ci tous les jours.
Soyons clairs, ce livre ne m’a pas diamétralement changé, ne m’a pas fait découvrir des trucs qui ont bouleversé ma vie, mais il a bien quand même un petit quelque chose en plus.
On n’est pas transporté dans un tourbillon d’action qui nous tiennent en haleine mais dans un petit chemin tranquille (ou plus ou moins tranquille), en évolution avec les personnages. C’est ça! C’est “l’histoire” d’une évolution, d’un passage de l’adolescence à l’âge adulte, une quête identitaire (comme le dit si bien le résumé). Je me suis retrouvée quelques années en arrière (enfin pas si loin que ça…), débordante de questions, me demandant si j’étais une personne pensant de telle ou de telle façon, si j’étais comme ça ou plutôt comme ci. Même les ados bien dans leur peau on eu leur période et c’est ce qui sonne si vrai dans cet ouvrage.
On a une véritable construction personnelle d’Aristote ou même de Dante. Benjamin Alire Saenz pose les mots justes, transmet un véritable cheminement, qui ne sonne pas du tout artificiel (un exploit!).
Je n’étais pas transcendée pendant ma lecture, je ne me suis pas dit “Aww! J’adore!!” …. ça c’est arrivé une fois la dernière page tournée, parce que enfin j’ai compris. Il n’y a pas d’intrigue fantastico-grandiose. Non, ce n’est pas un thriller, ni une épopée complètement démente! On pourrait presque se tourner les pouces si on restait à la surface… cependant l’auteur réussit à nous tenir bien qu’il ne se passe pas grand chose, ou presque. En vérité, il se passe beaucoup de choses, qui ne sont pas de l’ordre du récit et qui touchent l’émotion, le sentiment plutôt que le sensationnel.
J’ai adoré, également, tous les personnages. Les parents presque parfaits de Dante. Ceux d’Ari qui le sont beaucoup moins.  Ari et Dante pour leur amitié, pour leur opposition, leurs différences, leurs personnages qui nous renvoient à nos personnalités adolescentes… J’ai même aimé les personnages qui ne sont pas présents. Toute chose posée dans ce livre a un intérêt. On ne pourrait pas s’en passer et c’est une des choses qui fait la puissance de ce livre.


J’ai le sentiment de ne pas dire grand chose, mais j’ai trop peur d’en dire trop, de vous gâcher la découverte de ce livre. Je pense qu’il ne faut pas craindre à se jeter sur Aristote et  Dante découvrent les secrets de l’univers, malgré un titre qui peut faire peur, malgré ma chronique qui ne doit pas vous avancer beaucoup! C’est une petite merveille qui touche nos sentiments et qui mérite son succès. Je suis ravis de mettre lancée et je suis sûre que vous le serez également.
Veuillez excuser ma chronique brouillonne, mes informations déformations et n’hésitez plus à lire Aristote et Dante (le livre, hein, pas les auteurs).


En bref Profond, vrai, beau, triste, joyeux. Vivant.   

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