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8 juil. 2016

Chronique - Le Joyau (A. Ewing)



- Ma note: ⅞
- 464 pages
- Prix: 17.90e
- Editions Robert Laffont, Collection R
- Edition originale: "The Jewel", éditions HarperTeen
- Traducteur: Cécile ARDILLY
- Résumé: Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez. Le Joyau, haut lieu et coeur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté. Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance... Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie. C'est pourtant dans ce sinistre quotidien qu'elle tombe amoureuse d'un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d'affronter les plus grands des dangers...




 Violet doit devenir, mère porteuse, être vendue aux enchères et perdre tout ce qui lui reste de libre arbitre pour devenir un simple numéro de lot. Violet n’est plus Violet, mais le Lot 197.

 Je savais que j’allais adorer ce livre! La couverture est magnifique et le résumé franchement tentant. La couverture me faisait penser à celle de la Sélection et je me suis laissée influencer par mon intérêt pour cette dernière série. Les deux séries n’ont rien à voir et je m’en contrefiche.
Une fois le premier chapitre clos j’ai tourné les pages de manière effrénée, pressée (ou anxieuse) d’arriver à la fin.

 Ce livre, je l’ai aimé parce que l’histoire était bien (Forcement, je ne pense pas que ce soit possible autrement!). Ok, je sais ce que vous vous dîtes : “Elle va nous faire une chronique complètement bateau du genre “Bah oui, l’histoire est cool, les personnages sont cool, le décors est cool… du coup j’ai aimé”. Non, peut-être que m’a chronique sera archi pourrie mais l’histoire va, pour moi, bien au delà de ça, même si, c’est c’est également vrai.

 Au fils des pages, je ne cessais pas, sans vraiment m’expliquer pourquoi, de faire un parallèle avec notre vie à nous, humain tangibles, qui n'avons rien d’imaginaires… Je pense qu’on est tous à la recherche d’une identité propre, inaliénable. Je crois que nous essayons tous d’être libre, sans avoir à se laisser dicter ce qu’on doit faire, QUI on doit être. Cette quête, j’ai eu l’impression de la vivre tout le long du livre avec Violet…
 Dans Le Joyau TOUS le monde est manipulé. Sans exception. Même l’élite, les méchants de l’histoire, est enchaînée par ses intentions. Même ses familles au sang bleu ne sont pas vraiment libre, menottées par les complots, leur incompétence et leur devoir. On a cette impression dérangeante d’entrer dans une cage dont personne peut nous sortir, puisque tout le monde est à l’intérieur…

 C’est pour cette raison, que je me suis attachée à des personnages pour lesquels je n’aurais dû avoir aucun intérêt, aucune apathie. La Duchesse par exemple, que j’ai haï à un instant et pour qui j’ai une profonde pitié empreint de tendresse la seconde d’après. Tous les personnages sont à double tranchant. Sans exceptions ou presque, ils ont des nuances, sont fait de courbes et non de lignes droite. C’est tellement facile de peindre des archétypes de personnages, méchant ou gentil. Le joyau, c’est une profusion de personnes qui ont tous une histoire, qui ne sont pas tel qu’ils sont juste parce qu’il fallait une barrière à la relation de nos amoureux. Passons, je ne sais pas si je suis très claire mais je dirais, pour résumé, que les personnages sont tous représentatifs d’une idée: La complexité d’une tyrannie.

“Aww …. c’est beau, on dirait presque un sujet de thèse”
“Roh! Ça va, j’ai du mal à trouver les mots justes aujourd’hui, c’est tout”
“Ouais, ce n’est pas une raison pour nous sortir des thèmes pseudo-sociologique à 2 francs, 6 sous”
“Et Mer**!” ).
[Parenthèse enchantée de mon cerveau dérangé]

 La trame est bien tenue, également, je ne m’attendais pas toujours à tel ou tel événement. Je voyais certaines choses tragiques arriver et ce ne fut pas le cas et inversement. J’ai toujours la prétention (“Je le savais!! Cette fille est complètement imbue de sa personne en plus d’être totalement cul-cul la pral!”) connaître la fin d’une histoire, de m’auto-spoiler en me disant: “pff c’est nul (même si c’est ce que je veux) ça va finir comme ça.” Et quand ce n’est pas le cas, quand on arrive à me surprendre, j’ai le cœur qui flanche. J’ai le cœur qui a flanché, un peu, dans le joyau. J’ai eu quelques soupirs, quelques désespoirs, quelques espoirs aussi…
 Ce roman m’a donné envie de me battre, d’être libre et de savoir qui je suis. C’est beaucoup d’ambition que je donne à un roman qui au première abord ne semble être “qu’une histoire”, mais je pense que parfois certains livres nous touchent d’une manière qu’on ne pouvait pas imaginer, frôle des points inattendus.

 Je mets un 7, j’ai adoré, mais il m’en aurait peut-être fallut encore plus… Je sais, je sais, je suis très demandeuse ! Peut-être tomberai-je amoureuse du tome 2?

La version courte Un roman qui brise les cages, qui transmet l’espoir. Des personnages unanimement compliqués. Surprenant, parfois.

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