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23 avr. 2016

Chronique - Ma Raison de Vivre (R. Donovan)


Ma note :  7 / 8
544 pages
Éditions PKJ
Edition originale: "Reason to Breathe", Penguin
Traduction: Catherine NABOKOV
Résumé: Emma a tout fait pour empêcher Evan d'entrer dans sa vie. Non pas parce qu'il la laisse indifférente, bien au contraire, mais parce que personne ne doit savoir. Savoir qui elle est vraiment, quelle est son histoire, et surtout, ce qui l'attend tous les soirs, quand elle rentre chez elle…


M o n  a v i s


Six mois que Ma raison de vivre traînait dans ma bibliothèque à me faire de l’oeil sans que je n’ose le sortir. Comprenez bien, je voyais tous ces avis positifs, je ne voulais pas lire de chroniques dessus pour être entièrement surprise …. mais du coup, ne sachant que trop peu ce que contenait ce livre, bah je repoussais la lecture! Et puis est arrivé la vidéo sur ma PAL et Mathilde (une autre!) de Readformylife m’a gentiment proposé une Lecture Commune pour le faire sortir, vite.
Je la remercie x 15 000 (!!) parce que ce livre est vraiment MAGNIFIQUE !


Je n’avais donc lu aucun avis détaillé, je n’ai pas cherché d’autre résumé que celui qui est sur la quatrième de couverture, oui, je voulais découvrir pleinement ce livre parce que ça m’arrive de moins en moins en ce moment (chroniques des copinautes, séries, films, bande annonce… En bref: La mort du suspense). Je suis vraiment contente d’avoir agis ainsi parce que je me suis pris une claque MAGISTRALE.
Ce roman est un condensé d’émotions, non, une émotion à lui tout seul plutôt! Vous êtes tiré, happé, troublé, brutalisé dans vos sentiments. Rebecca Donovan a un don pour vous transmettre, vous faire partager les ressentis de ses personnages. J’ai eu l’impression d’être Emma, trop souvent. C’est bouleversant ! Je suis ressortie complètement chiffon de ma lecture, le cœur dans les chaussettes. J’ai l’habitude de beaucoup m’identifier, de ressentir de l’empathie, parce que c’est dans ma nature, mais même sans ça, la recette aurait fonctionné. J’ai aimé, enragé, souffert, souri, pleuré, espéré avec Emma. J’ai été emportée dans une tempête émotionnelle sans parvenir à en sortir, même quand je n’étais pas en train de lire et que l’histoire me hantait. Je peux le dire, ça n’a pas été simple de respecter notre quota de pages par jour ! Une fois dedans, je ne voulais plus en sortir… même si parfois j’aurais aimé être partout sauf dans la peau d’Emma.  Aussi, même si  je suis obligée de dire que j’ai adoré ce livre là, je dois admettre que ça n’a pas toujours été agréable, pour tout ce que je viens d’évoquer.
L’auteure a par ailleurs réussi un défi plutôt difficile et je suis pleine de gratitude, vraiment. Elle parvient à faire comprendre, à dépeindre, une situation dans toute sa complexité. Elle aurait pu avoir un tout autre raisonnement, courir vers la simplification et passer à côté d’un sujet difficile. Non, parfois les choses ne sont pas ou noires ou blanches… parfois elles sont grises (avec plein (50?) de nuances de ce même gris ! … Ok, c’était  nul.). Rebecca Donovan nous fait comprendre que les réponses ne sont pas toutes évidentes, qu’il ne faut pas un simple coup de baguette, une simple action pour tout résoudre. (Si les choses étaient aussi simple, le monde tournerait parfaitement bien, non?) Il y a une multitude de facteurs à prendre en compte. C’est aussi pour ça, je pense, que j’ai été aussi transpercée par cette histoire parce que c’est écrit avec justesse. Chaque événement, chaque personnage sonne vrai, rien n’est forcé, tout est compliqué.


Je suis forcée, pour terminer, d'évoquer (un tout petit peu) les personnages qui apportent tous un petit quelque chose. Pour la plupart, je les ai trouvé attachants (Emma a quand même deux personnes formidables autour d’elle!). Parfois complètement incompréhensibles  (Carole... mais c'est quoi son délire?! Sans parler de son très fade époux qui n’a pas une once de personnalité). Bref des personnages que j'ai trouvé à leur place, créés avec justesse, sans fausse note.


Voilà, je crois bien que j’ai fini …


La version courte
Un roman qui n’est pas simple à lire, à la fois beau et dur. Rien n’est fait pour nous ménager, on passe des belles émotions à la douleur en un clin d’oeil. On est traîné - et pas toujours de façon très agréable -  dans les méandres d’une histoire brutale et malgré la difficulté des situations l’auteure ne tombe jamais dans le cliché de réponses toutes faites.

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