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15 avr. 2016

Chronique - The Book of Ivy, T2: The Revolution of Ivy


Ma Note: 8/8

Lu du 12-11-2015 au 19-11-2015
Prix : 15e
Edition: Lumen
Ma note: 5/8
Ed. originale: Turtleback Books
Traduction: Anais GOACOLOU

Résumé : Condamnée à l'exil pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la barrière qui protège les siens d'un monde hostile, dévasté par l'arme atomique des décennies plus tôt. Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et s'enfonce dans la nature sauvage et découvre qu'elle est habitée. Cette année, mon tour est venu. Mais la ville où elle est née se tord dans les convulsions d'un coup d'État, et le chaos ne tarde pas à régner. C'est un Bishop différent qui débarque dans le camp où Ivy s'est réfugiée, un Bishop qui a découvert, entretemps, plus d'une vérité. Il est temps pour la jeune fille de décider ce qu'elle compte faire : se venger ou... faire la révolution ?


Bon je dois d’abord dire que je suis super triste de ne pas pouvoir rencontrer Amy Engel à Montreuil parce que cette duologie ma fait vivre de très bons moment en 2015 et remercier l'auteure en face ça aurait été plutôt chouette.

Je viens de taper ma note. Huit sur huit. Je m’en étonne un peu d’abord, parce que ce roman est surprenant. Surprenant parce qu'en temps normal je n’aurais peut-être pas accordé une si bonne note. Pourquoi? Parce que j’aime bien les dystopies ou romans du genre, qui bougent, où il y a de l’action. Dans The revolution of Ivy, si on prend un peu de recule, on se rend compte qu’il ne se passe pas grand chose, dans les quatre cinquième du roman… mais ce n’est pas gênant, loin de là.  En réalité il se passe pas mal de chose mais en profondeur, dans les personnages, dans leur petite cervelle. Quand j’ai tourné la dernière page, je me suis d’abord dit que je ne comprenais pas le titre. Une révolution, rien que ça, sans déconner?! Et puis je me suis rendue compte que la révolution avait bien d’autres dimensions ici. J’ai compris que le combat peut prendre d’autres formes et ça n'en est pas moins des combats pour autant. SI j’avais donné une note dans les dix minutes après ma lecture je n’aurais peut-être pas donné le score le plus élevé. C’est un peu la force du livre: arriver à nous faire ressentir plusieurs choses après avoir terminer le livre, alors qu’on devrait passer à autre chose. J’ai eu du mal à passer à autre chose. Les turbines de mon cervelas ont été mal menées.

Je n’ai pas toujours compris le personnage de Ivy dans ce tome alors que dans le premier je l’avais adoré, le suivant sur tous les points. Mais là, c’était différent, j’ai eu du mal à comprendre ses réactions dans un premier temps, ce qui me la rendait presque antipathique parfois. Je vous rassure, ça n’a pas duré, Ivy a remonté dans mon estime quand j’ai commencé à mettre en marche avant mes neurones dysfonctionnants. Par contre, un que j’aime toujours autant (voir encore plus) c’est Bishop. Pffffffffiuw… C’est possible d’être aussi parfait? Monsieur je n’ai aucun défaut (même pas le narcissisme - et il pourrait nom de non!) par excellence. Ok, je l’avoue, j’ai eu quelques soupirs de ravissement pendant ma lecture.
Sinon on peut aussi noter l'arrivée de personnages qui vont donner une valeur particulière au roman: l'amitié. J’ai eu parfois la - mauvaises - intuitions, sur la tournure que prendrait les relations entre certains personnages et je suis contente de mettre trompée (oui, je sais, je ne suis pas très claire mais en dire plus pourrait vous en dire un peu trop). Les liens amicaux ne sont pas assez développés dans les romans que j'ai l'habitude de lire. C’est vrai que j’adore avoir des histoires d’amours, mais c’est cool aussi de bons amis non? Bref, je me disperse.

Pour moi ce roman c’est un petit peu l’histoire d’une révolution bien particulière qui se joue (avant tout) cachée, dans les entrailles (beurk) de notre Ivy. Je l’ai plus ressenti comme un accomplissement de soi, dans la maturation d’un personnage, de sa construction, plutôt que dans une lutte sanglante, les points levés et les armes chargées. C’est une force pour les romans. Parce que finalement, avec le recule, je me rends compte que les livres qui me marquent le plus sont ceux qui ont une profondeurs, un sens un peu plus poussé qu’une simple histoire que je vais vite oublier.

Oh sinon je peux finir en vous parlant de la fin du roman. Non, je ne vous raconterez pas (soyez rassurés) ! Amy Engel a bien réussi sa conclusion. J’ai eu quelques appréhensions en m’approchant de la dernière page, craignant une tournure qui ne m’aurait pas forcement satisfaite parce que pas crédible, ou pas vraiment. Et puis est arrivé l’épilogue et j’ai été conquise, me remémorant un petit quelque chose que j’avais presque oublié. Yep, j'aime bien rester dans le vague !

La version courte Une conclusion parfaite. Un roman calme brouillard d’une vraie tempête. Un coup de coeur.

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