Chronique - Dans la peau de Marie Stuart (M. Laurent)

54 pages

Prix: 1.99e

Editions Artalys

Ma note 5 sur 8

Résumé: Jeune Anglaise frivole, Susan ne s’intéresse guère à l’histoire de son pays, contrairement à son fiancé James. Mais le décès d’un oncle la propulse dans un cottage des bords du Loch Leven, où Marie Stuart avait été emprisonnée en 1567. Elle se découvre de surprenantes affinités avec la reine déchue, tandis que flotte sur elle l’ombre de la mystérieuse et antipathique Moïra Mac Grégor, ancienne gouvernante de son oncle. Et son voyage en Écosse se transforme en un saut temporel totalement inattendu.

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Artalys pour l'envoi de cette nouvelle (et à m'excuser pour le retard de cette chronique - Je suis incorrigible !).

Mon avis

Le titre de cette nouvelle m’a de suite intrigué! Moi qui adore cette période de l’histoire et qui aime découvrir de nouveaux romans ou documents sur cette illustre reine d’Ecosse, mon choix était certain.

La lecture est vraiment rapide, c’est une nouvelle d’une cinquantaine de pages donc en une petite heure c’est lu.

Je ne m’attendais pas à quelque chose en particulier, j’attendais de voir comment l’auteure allait aborder la dimension du voyage dans le temps, ce parallèle entre la reine d’Ecosse et notre héroïne londonienne. Je n’ai pas été vraiment déçue, non, il faut accorder à l’auteure le côté un peu alambiqué de l’histoire ! Je me suis doucement promenée sur les lignes de cette nouvelle jusqu'à ce que l’intrigue se corse enfin et nous mène sur de jolies eaux troubles. Moi qui pensais connaître les démêlés de l’histoire j’ai réussi à être surprise, en partie. En effet l’intrigue nous conduit, à un moment donné, dans un brouillard troublant où on se demande ce qui est vrai, ou ce qui ne l’est pas. J’ai apprécié, apprécié d’être conduite en dehors de mon imagination. Mais …

Bah oui, il fallait bien un mais! J’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal: Susan. Dès les premières lignes j’ai eu envie de la gifler et de fermer les yeux face au ramassis d'âneries qu’elle pouvait servir. Ce personnage est vraiment aux antipodes de ma façon de penser et ça aurait pu ne pas me déranger si elle n’avait pas été aussi hum… pimbêche (?). Bon je suis d’accord, tous les personnages de romans ne peuvent pas se calquer sur ma façon de penser, mais franchement  ! C’est possible une telle fille? Un stéréotype grandeur nature de l'écervelée qui ne pense qu’à ses Jimmy Choo (histoire vraie). Au début de l’histoire je me disais “mais comment son fiancé ou même sa mère peuvent la supporter?”.  Bon une fois en contact avec le sol foulé par Marie Stuart elle semble se prendre un électrochoc en pleine poire et revenir un peu à la raison (quoique cette expression est peut-être mal choisie...). Et oui, comme ça! Intervention divine, pensez-vous? Ah ah, c’est une blague. Non, sans plaisanter, j’ai eu du mal avec elle, même à la fin où j’aurais dû, semble t-il, l’apprécier beaucoup plus. Que voulez-vous, j’ai eu du mal avec ce changement rapide comme j’ai eu du mal avec l’acceptation - encore plus rapide - des choses ésotériques/magiques/irréelles par les personnages. Non mais il m’arriverait un truc pareil il ne me suffirait pas de cinq minutes pour l’accepter hein! Mais, après tout, peut-être est-ce à cause du format de l’histoire, c’est une nouvelle donc je suppose qu’on ne peut pas s'étendre beaucoup trop non plus. Il est vrai que ce n’est pas vraiment ce que je lis le plus, donc peut-être que le fait de ne pas y être accoutumée ne m’aide pas.

La version courte Une nouvelle qui se lit bien et qui apporte son petit lot de surprises bien que certains détails me paraissent incongrus et peu crédibles. Une histoire agréable néanmoins, qui pourrait presque nous rappeler des saveurs de Outlander avec un Jaimie, des Highlands et un voyage dans le temps.

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